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Robert Alphonse CLARET de FLEURIEU et Azélie de FLEURIEU

 

Robert Alphonse est né à Paris le 14 août 1792 et mort le 20 avril 1847. Il hérita de Charles- Pierre le titre de comte car ce dernier n'avait que des filles. En effet, le premier fils de Charles-Pierre est mort en 1794, indirectement des mains des révolutionnaires car ses parents et lui étaient enfermés dans les geôles de la République, geôles infâmes et mortelles en particulier pour les nourrissons.

Fragment de drapeau du Régiment de chasseurs à cheval de la Garde Royale modèle 1816*

 

Il fit une carrière militaire, dans le Régiment d'élite du régiment des chasseurs à cheval de la garde Royale en qualité de Lieutenant au moment de son mariage, c'est à dire le 6 février 1821 puis garde du corps du Roi Charles X.

L'annuaire militaire de 1819 stipule que Robert Alphonse de Fleurieu a obtenu son Brevet de Lieutenant le 15 juin 1814 pour une première affectation de sous-lieutenant dans la Garde Royale de Louis XVIII le 10 octobre 1815.

Toujours selon l'annuaire militaire, l'uniforme des chasseurs à cheval de la Garde Royale est constitué d'un habit vert, passepoils, retroussis et pantalon garance; boutons blancs.

Jean d'Orléans dans son "Historique des chasseurs à cheval de la garde royale pendant la guerre d'Espagne (1823)", décri l'uniforme plus précisément: " Habit et culotte hongroise en drap vert avec les parements et revers de même couleur. Le gilet, le collet, les passepoils étaient de drap blanc ainsi que les retroussis ornés de deux corps de chasse. Les boutons étaient bombés à la hussarde et sans empreinte. Le shako en feutre noire fut remplacé dès octobre 1815, par un casque en cuir bouilli avec panache blanc. Notons que le harnachement fut modifié en 1822.

Toujours selon Orléans: "Le régiment des chasseurs à cheval de la Garde royale fut créé par une ordonnance du 1er septembre 1815. Elle modifiait en la réduisant, la composition de la maison militaire du Roi et décrétait la formation de la Garde Royale. Le service du régiment devait commencer le 1er octobre 1815, mais fut remis, par ordonnance du 17 octobre jusqu'au jours où son organisation serait complétée. Le corps était à six escadrons, sur le même pied que ceux de la ligne.

Parmi les troupes de la Garde Royale, chargées d'assurer le service auprès de la personne du Roi, figurait habituellement une brigade de cavalerie, relevée tous les trois mois. Elle était formée d'un régiment de grosse cavalerie et d'un de cavalerie légère, ce dernier plus spécialement chargé du service des courses et escortes.

Le régiment fut successivement commandé par le comte de Pothier (1816-1822), le comte d'Argoult (1823), le marquis de Castries (1824-1829) et enfin par le colonel Delamalle (1829-1830) Formant avec le régiment de dragons la 3e brigade de la cavalerie de la garde royale (2e division), le corps se trouva sous les ordres des lieutenants-généraux vicomte Digeon (1816-1826) et vicomte Foissac-Latour. La brigade eut pour chefs les maréchaux de camp vicomte de Montélégier (1816-1821), vicomte Foissac-Latour (1822-1823) et comte de Saint Chamans (1824-1830).

Après les événements de 1830, le régiment qui s'était replié sur Rambouillet et sur Chartres reçut, le 5 août, dans cette dernière localité, l'ordre de rejoindre sa garnison. Le corps y fut licencié en vertu de l'ordonnance du 11 août 1830 qui supprimait la Garde Royale."

 

Voici une giberne de grand uniforme des Chasseurs à Cheval de la Garde Royale comme celle peinte sur le portrait:

 

  

Photos publiées avec l'aimable autorisation de M. Bertrand MALVAUX

Il épouse à Lyon le 26 Fevrier 1821 Azélie Clapperon de Milieu née à Lyon le 15 juillet 1801.

Azélie est décédée à Saint Georges de Reneins au château de Lay le 31 octobre 1843, fille d'Abel Louis et de Julie Chovet de la Chance, petite fille d'Abel Antoine Clapperon de Milieu qui avait été malheureusement guillotiné par les républicains à Lyon en 1793.

Le jeune ménage vécut chez Madame de Milieu, rue Saint Joseph à Lyon, pendant une dizaine d'années. En 1813, celle ci avait acheté le château de Boistrait à Saint Georges de Reneins. C'est ainsi que la famille Fleurieu avait entendu parler de l'Abbé Vianney, curé d'Ars, village assez proche.

En effet, le jeune ménage inquiet de ne pas avoir d'enfant au bout de quelques années de mariage, avait entendu dire que le curé d'Ars faisait de nombreux miracles, ils allèrent donc le voir en lui apportant un calice en or pour sa paroisse. Le saint Abbé leur dit de compter sur ses prières et d'avoir confiance en la divine providence. Douze années plus tard, ils retournèrent le voir, avec un ostensoir, pour le remercier de son intercession, ils venaient d'avoir leur 8ème enfant et avouèrent qu'ils étaient comblés. En un certain sens, la famille Fleurieu existe aujourd'hui grâce à l'aide du Saint Curé d'Ars. Car ce sont eux qui ont assuré la descendance de la famille.

En 1831, le château de Laye sur la même paroisse que Boistrait est en vente, Robert Alphonse se porte acquéreur de cette belle propriété appartenant jusqu'alors aux d'Epinay de Laye, mais il continue d'habiter à Lyon en hiver, il avait acheté une maison rue payrat, le long de la place Bellecour.

A noter que dans un arrêt de la cour de Cassation du 24 mai 1844, alphonse robert de Fleurieu avait attaqué l'Etat afin de demander la suppression de deux fenêtres pratiquées dans l'escalier de l'Hôtel Voisin

Il géra très bien sa fortune, car à sa mort en 1847, il lègue à chacun de ses enfants un lot d'une valeur de 500.000 Frcs.

 

 

 

L'acte de Mariage d'Alphonse Robert Claret de Fleurieu est consultable en ligne.

 

 

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/ *(Vendu par Hermann Historica)