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Jean-Jacques Claret de Fleurieu

 

 

Chevalier, seigneur de Fleurieu, Eyrieu, la Tourette, né le 18 octobre 1766, officier aux carabiniers royaux de Monsieur au moment de son mariage, chevalier de l'ordre royal de la Légion d'honneur, trésorier général de la Compagnie Perrache, Jean-Jacques Claret de Fleurieu était fils de Camille-Jacques-Annibal-Gaspard de Fleurieu, chevalier, vicomte des Avenières, baron d'Eyrieu, seigneur de Fleurieu, premier président au bureau des finances de Lyon, et de Marguerite-Camille-Marthe Fayard des Avenières, fille de Jean-Jacques Fayard, écuyer, seigneur des Avenières, et de Marguerite-Suzanne Boësse.

Il s'est marié en 1791 avec Aglaë Philippe Calixte Sanson de Sansal, née le 29 août 1773, décédée à Montfermeil en Seine-Saint-Denis, le 6 mai 1840, fille de Philippe Robert et d'Anne-Félicité Gidouin.

  J.-J. de Fleurieu mourut à Lyon, le 16 avril 1826, il fut inhumé au cimetière de Loyasse. 

 Il possédait une bibliothèque fournie dont les livres portaient l'ex-libris ci-dessus, reproduit hors-texte dans \ Armoriai des Bibliophiles du Lyonnais, Forez et Beaujolais, d'après le cuivre original appartenant aujourd'hui aux héritiers de M° Céline Giraud.

Vers 1821, au moment du mariage de son fils, il habitait le n°2 de la rue Célestin et en était propriétaire. Il possédait également une maison au n°45 du quai de Retz, maison achetée vers 1790, qu'il donna à son fils Alphonse Robert et qui rapportait 3000 francs annuel, ainsi que 3000 francs de rente supplémentaire pour les biens parisiens. En 1792, Jean-Jacques fut entraîné par son père Camille dans une belle entreprise, mais coûteuse: la compagnie de Perrache. Il en fut Trésorier. La liquidation de la société se fit en 1836. Sa mission de détournement du Rhône pour augmenter la surface constructible de Lyon fut terminée après de nombreux rebondissements.

 

Hôtel des Fleurieu à Paris Place Vendôme.

Son père s'était déjà ruiné à cause de cette compagnie, et  il fut obligé de vendre le château de Bélair, acquis par son grand-père Jacques Claude. Jean-Jacques lui aussi devait régler ses dettes, et fut obligé de vendre en 1801 le fief de la Famille: La Tourette. L'acte notarié de l'époque évoque les dettes accumulées. Il loua également l'hôtel des Fleurieu rue Boissac après avoir vendu les belles collections de ses aïeux. Il finit également par mettre en vente l'hôtel. Deux ans plus tard, Jean-Jacques acheta un immeuble 7, place Vendôme (photo ci dessus à droite) pour 320.100 francs or et le loua à l'Etat-major en place depuis 1794 pour la somme de 23.000 francs. Son petit fils Henri ( mon arrière arrière grand-père) le revendra en 1862 pour 1.060 000 francs.

Bien qu'en partie ruiné, Jean-Jacques avait suffisamment d'argent en 1821 pour léguer d'importants biens immobiliers à son fils, et ce, 15 ans avant le succès de la compagnie de Perrache. Sachant que Jean-Jacques avait "dilapidé" une partie de la fortune familiale afin de régler ses créanciers, on peut imaginer que celle-ci était autrefois colossale au regard du patrimoine restant à sa mort.

Jean-Jacques et Marguerite eurent un fils unique: Alphonse Robert de Fleurieu.

 


1ère Image: carabinier en 1791

 

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