A gauche: le Château de la Tourette, à droite, l'hôtel des Fleurieu.

 

Les premières demeures des Fleurieu

 

 

Le château de la Tourette:

 

 

Le 23 septembre 1681, Blaise et Jean achetèrent la maison forte de leur beau frère: le château de La Tourette sur la commune d'Eveux près de Lyon.

Jean Michon, l'ancien propriétaire, s'était marié à Estiennette Claret, le château était donc déjà plus ou moins dans la famille.

Ce château constituait la première terre nobiliaire de la famille, c'est cette terre qui donnera la possibilité d’acquérir une charge.

 

A la mort pendant son mandat d'échevin en 1688 ,Blaise Claret laisse son frère Jean comme seul propriétaire. Ses enfants, petits-enfants et arrières petits enfants embelliront constamment la propriété.

 

En 1766, son arrière petit fils Marc Antoine Louis, rendra célèbre la Tourrette pour son parc. En effet il a organisé à l'époque un parc botanique où l'on comptera bientôt plus de 3000 espèces, arbres et plantes et arbres étrangers. Son herbier de plus de 1000 plantes est au parc de la Tête d'Or. Il fit de nombreux voyages pour enrichir ses collections, autour de Lyon mais aussi à l'étranger comme ne Italie

 

Le château fut vendu Au début du XIX ème siècle, le 18 Brumaire de l’an X (1801), par Jean-Jacques Claret de Fleurieu.

 

Il fut restauré en 2010 dans son ensemble mais hélas divisé en plusieurs appartements.

 

L'hôtel de la rue de Boissac à Lyon.

 


 

La demeure principale était cependant devenue l'hôtel de la rue de Boissac (n°6), acheté par Jacques Claude à la fin du XVIIème siècle."L'hôtel des Fleurieu", était situé à côté de la place Bellecour en plein centre ville de Lyon.

Cet hôtel avait été bâti en 1646 au moment où cette rue avait été percée. Le Roy Louis XIV y était venu en visite à Lyon, Madame de Sévigné elle, était au n°8 à l'hôtel Charrier.

 

L’hôtel de la rue de Boissac,  fut un centre de la culture Lyonnaise. Il fut richement décoré par l’Artiste Daniel Sarrabat (1666-1748) qui était un peintre lyonnais fort célèbre en son temps, dont l'oeuvre, en grande partie décorative, a presque totalement disparu.

 

Ces peintures ont été perdues hormis une qui a été déposée et se trouve à présent à une autre adresse toujours chez un particulier. .

Cet hôtel contenait également une bibliothèque renommée et un médailler de choix constitué en 1717

 

Il est probable que cet hôtel servait d'habitation principale ou que les voyages entre La Tourette et l'hôtel étaient nombreux.

 

De nombreux personnages célèbres sont passés rue de boissac, en particulier Voltaire et Rousseau, amis de Marc-Antoine Louis, celui ci avait fait un jardin d'une grande richesse botanique en plein centre de Lyon! Le parc était à l'époque très grand.

L’hôtel des Fleurieu  fut vendu à Mademoiselle Berthe de la Barmondière  en 1801, elle y a installé les religieuses du sacré cœur, pour instruire "les demoiselles de qualité".[1]

 

Place Louis-Le-Grand, les Fleurieu avaient également acheté une maison, qui fut vendue par Jacques-Annibal Claret de La Tourrette, à la généralité de Lyon.

 

L'hôtel de la Place Vendôme à Paris

 


Jean-Jacques CLARET de FLEURIEU acheta un immeuble 7, place Vendôme pour la somme de 320.100 francs or et le loua à l'Etat-major en place depuis 1794 pour la somme de 23.000 francs.

 

Alphonse Robert CLARET de FLEURIEU avait attaqué l'Etat car celui-ci qui possédait l'hôtel voisin du grand Veneur refusait de supprimer deux fenêtres qui donnaient sur sa proprieté.

 

Son petit fils Henri (mon arrière arrière grand-père) le revendra en 1862 pour 1.060 000 francs.

 

 

L'hôtel de Charles-Pierre, rue Taitbout à Paris

 


 

Et voici l'hôtel des Fleurieu ou vivait Charles-Pierre et Aglaë d'Arcambal à Paris,  18 rue Taitbout.

 

C'est dans cet hôtel que le 10 août 1792, pendant la révolution, Mme de Fleurieu revêtue d'un costume de femme de chambre, fut reconduite des Tuileries. 

Un laquais sans livrée m'accompagnait. L'hôtel fut mis à sac pendant la révolution, ce qui ruina le ménage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On remarquera la finesse des boiseries, et la plaque de cheminée aux armes de la famille, ainsi que le portrait de Charles-Pierre de Fleurieu au dessus de la pendule Louis XV.


 

 [1] Voir un peu plus de précisions sur l'Histoire de cet hôtel ici