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Ce que fit Charles-Pierre au ministère de la marine.

 

 

Pour comprendre la courte période qu'il fit au ministère, il faut tout d'abord savoir que Fleurieu accepta sous réserve que la Marine allait être séparée des colonies.

Et pour comprendre les problèmes rencontrés, il faut se référer au climat de délation de l'époque, et de la pression des factieux comme les Jacobins sur la classe politique de l'époque.

 

 

Loi du ministère de la marine et des colonies.

( Mai 1791).

 

 

La première chose qu'il fit est d'avoir envoyé une lettre adressée à l'assemblée nationale, et lue dans la séance du 28 octobre 1790. Prise sans ménagements pour les partis concernées, il se déclara inébranlablement dévoué à la cause des lois et de l'ordre.

 

Il voulait d'abord raffermir la discipline ébranlée dans les ports, dans la flotte et dans les colonies, ce qu'il fit dans la mesure du possible.

 

Les besoins du service furent difficiles à satisfaire avec le déficit public, il terminait rapidement els affaires courantes, et, avec le comité de la marine et de l'assemblée, il procéda à des réformes administratives et législatives. Ces réformes ont parfois été imposées.

 

Ces réformes portaient sur:

 

Symbole de la constitution.

 

 

Il tomba dans un guet-apens que lui avait tendu son commis en second du bureau des fonds,  nommé Bonjour, en lui faisant apposer son nom, examen seulement offert des chiffres, à un ordonnancement d'appointements, dans lequel les anciens intendants généraux du département avaient été méchamment portés avec leurs titres récemment supprimés par décret de l'Assemblée le 29 décembre 1790.

 

Fleurieu crut humblement et bien sûr honnêtement  pouvoir et devoir décider que les chefs de son administration pouvaient conserver leur traitement en attendant la nouvelle allocation que l'assemblée devait fixer...

 

Dénoncé alors par ce malheureux comme ennemi de la constitution et coupable d'infraction volontaire et préméditée aux décrets de l'Assemblée, Fleurieu eut la douleur de voir celle- ci, malgré l'opposition de Garât l'aîné et de Regnauld de Saint- Jean-d'Angély, prendre le dénonciateur sous sa sauvegarde, et encourager la délation des commis envers leurs chefs.

 

A gauche: Dominique-joseph Garat ---A droite: Regnauld de Saint- Jean-d'Angély

 

 

Une grande partie de l'Assemblée témoigna néanmoins, en cette occasion, de son estime et de ses sympathies pour Fleurieu, et du ridicule de ce complot criant, et presque tous les autres membres semblaient incliner vers lui, quand, blessé du doute même et de l'incertitude, là où il croyait voir son honneur en souffrance, il profita de la répugnance profonde qu'il avait à mettre la main à l'exécution de décrets désorganisateurs de la marine, ( en particulier celui du 8 Avril 1791 qui établit le maintient de la Marine et des Colonies dans un ministère), pour décider Louis XVI à accepter sa démission, le jour de la sanction royale donnée à ceux-ci, 15 mai 1791.

 

Ce complot était vraisemblablement préparé par les Jacobins qui voulaient remplacer Fleurieu par un des leurs.

 

Ne se mêlant à aucune intrigue , désirant de toute son âme le bonheur de la patrie, Fleurieu , qu'il fut un moment question de nommer gouverneur du dauphin, se retrancha désormais dans l'étude et la science, et, géographe consommé, s'occupa particulièrement des découvertes dos Européens dans la mer du Sud.

 

 

 

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