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Charles Pierre retourna à Lyon passer voir l'Académie après la révolution quand il était conseiller d'état en 1799 (voir la fin de la biographie).

L' "histoire de l'Académie royale des sciences: belles-lettres et arts de Lyon" par Jean-Baptiste Dumas évoque ce passage à Lyon:

 "Ce compatriote , illustre et chéri , dont la famille a augmenté la gloire littéraire de Lyon , par une succession non interrompue de talents , et a contribué , pendant près d'un siècle , à étendre la réputation de l'ancienne Académie parmi les savants de l'Europe.

« Appelé par les suffrages de mes compatriotes , il y a quarante ans (en 1761), à occuper une place dans l'Académie des sciences , belles-lettres et arts de Lyon ; admis dans son sein , à cette époque , pour y recevoir des leçons , sans doute , plutôt que pour partager ses travaux , quelle satisfaction ne dois-je pas éprouver de me voir réuni de nouveau , après une suite d'orages
politiques, à une partie des savants, des littérateurs, des artistes auxquels j'eus l'honneur d'être associe pendant les plus belles années de ma vie ! Et que ne puis-je trouver encore sur cette honorable liste tous les noms qui me furent chers ! »

M. de Fleurieu annonce l'envoi de ses ouvrages et il ajoute :

« Citoyen de cœur et d'esprit , non moins que d'origine , de la ville à jamais célèbre où je m'honore d'avoir reçu le jour , je dois être jaloux que mes faibles productions se trouvent placées auprès de celles de mes compatriotes : elles pourront en emprunter quelque éclat; et mes vœux seront remplis , si l'Athénée moderne , destiné à rivaliser avec celui qui , dans les temps anciens , illustra notre cité . veut bien en agréer l'hommage , comme le tribut de la reconnaissance , et le témoignage vrai , mais insuffisant , de cet amour de la patrie , que la nature grave en nos âmes , et dont le temps et l'absence ne peuvent affaiblir le sentiment. »