Comment nous vivions à Marzac.

 

Jamais avant le 8 septembre fête de Notre Dame de FONTPEYRINE nous n'arrivions à Marzac.

Il y faisait trop chaud en été et Maman trouvait plus sain, plus agréable aussi; de passer un mois ou deux en Suisse, ou au bord de la mer, ou chez notre grand-mère, Madame de GAILHARD à La Brunerie près de Voiron, dans l'Isère.

Mais un beau matin après une nuit passée dans le train, nous arrivions à la gare des Eyzies.

Un omnibus nous attendait pour faire les 6 km de parcours, au pas des chevaux. Les côtes étaient nombreuses et nous reconnaissons à mesure le paysage de genévriers, de lavandes, de taillis de châtaigniers. On arrivait aux murs du parc, une croix en marquait la limite.

La petite maison du vieux Martin, l'ancien garde-chasse et de sa femme Reinotte, était un peu en contrebas du portail de pierre - à l'entrée de l'avenue.

Quelle charmante maisonnette avec son escalier extérieur protégé par l'avancée du toit de vieilles tuiles. Au moment où j'écris, quelque 70 ans plus tard, on en ferait une charmante résidence secondaire.

Mais alors, on n'y dormait qu'un clin d'oeil amical en passant, on descendait l'avenue longeant à droite le petit bois de sapin planté dans l'ancienne vigne - à gauche de la grande prairie, on  tournait sous les remparts, on entrait dans la cour où les chiens nous faisaient la fête.

Il y avait des fox-terriers pour aman et nous, chacun le sien, et le vieux sultan un grand bleu d'Auvergne, fidèle compagnon de chasse de Papa.

Le château avait été en partie brûlé pendant la guerre de cent ans mais restait imposant avec un grand corps de logis flanqué de ses quatre grosses tours d'angle: la tour d'entrée, la tour du Nord, la tour des harnais et celle de la chapelle - et d'une tour carrée dans laquelle s'enroulait autour du pilier central un vénérable escalier de pierre aux marches usées en leur milieu et par les pas de tant de générations.

Nous, les enfants, retrouvions avec plaisir les gens et les choses malgré la fin des vacances et la prochaine redoutable arrivée de la nouvelle institutrice (toujours laide et d'âge respectable) ou de Monsieur l'Abbé, précepteur de Pierre, et le mien par la même occasion.

Il y avait aussi la gouvernante, allemande jusqu'en 1905, puis, à partir de la naissance de Simone, des Anglaises qui ne m'ont pas laissé de mauvais souvenirs mais de solides connaissances en Anglais.

La Maison comprenait en général deux ménages de serviteurs plus une petite femme de chambre pour aider celle de maman, et un jeune gomme qu'on appelait "le petit second" et qui apprenait son métier sous la direction du maître d'hôtel.

C'est qu'il y avait du travail, faire les lampes chaque matin en nettoyer les verres, les remplir de pétrole - et cirer les chaussures, et briquer les parquets et monter l'eau chaude de la cuisine - Le bois de chauffage était apporté par le basse-courier aidé de journaliers, et l'ont brûlait dans la cheminée du salon de grandes bûches, vrais troncs d'arbres.

Le reflet de leurs flammes jouait sur les meubles Renaissance à têtes de lions ou à têtes d'ange - j'aimais surtout les mufles polis des lions traversés d'un lourd anneau de cuivre bien brillant.
 

Les fauteuils Louis XIII, le paravent qui limitait le coin du feu, les lourdes portières qui défendaient, bien mal, des courants d'air, je les revois encore après tant d'années.

Le piano à queue où l'on avait si froid aux doigts en faisant ses gammes, l'hiver, et la lourde table rectangulaire sous laquelle nous aimions faire notre petite maison, et sur laquelle maman faisait de grands bouquets de fleurs jaunes dans un cornet de Chine bleu.
 

Papa, qui lisait à merveille, avait, certains jours, a gentillesse de nous lire des histoires - Monsieur le Vent et Madame la pluie, ou l'histoire d'un casse-noisettes et je l'écoutais enchantée.

A Marzac, Papa était heureux et très aimé des paysans avec lesquels il parlait patois, ce que nous ne pouvions pas faire quoique nous puissions les comprendre.

Cela parait incroyable, mais à cette époque, les vieilles gens ne parlaient pas du tout Français et, les enfants à peine, malgré l'école.

On allait bien vite chercher papa quand une vieille femme ou un métayer demandait Mouchu le Comté, ou plus simplement Nostre Mouchur "Notre Monsieur" ce qui était bien sympathique.

Pierre était "Nostre pitit Mouchur" et Simone et moi "Nostre demouigelles". Nous nous sentions en famille avec eux malgré ces petites différences de langage.

Car à Marzac nous vivions comme à la campagne nous avions des sabots, avec dedans, de petits chaussons de basanes jaune clair, et nous changions de chaussures au pied du grand escalier pour ne pas abîmer les parquets.

Nous avions de petits jardins, un âne gris que nous savions atteler et dételer. Nos allions faire des fagots au bois, brûler les mauvaises herbes dans de grands feux dehors - ramasser champignons et châtaignes.

Mais les grandes joies du dimanche étaient les promenades au bord de la Vézère, quelques fois la pêche avec papa qui savait lancer "l'épervier" un grand filet lesté de plomb - ou poser les nasses où se prenaient carpes et brochets sans parler  des anguilles si prestes à s'enfuir par les grilles de la fontaine dans la cour quand on les y lavait avant de les faire cuire.

 

Le dimanche matin, on allait à la messe à Tursac parfois à pied par le Cuigle, un chemin à travers les bois, bosselé de nez de rocher, bordé de mousses ravissantes et longeant de haut le cours de la rivière parfois dans une bizarre petite voiture à cheval, où il fallait se cramponner dans les tournants car elle n'avait pas de portières.

Conçue pour que les chasseurs pussent aisément y monter ou en descendre elle était sûrement la lointaine aïeule de toutes les jeep.

Plus tard les bicyclettes et les premières autos ont rendu le trajet plus facile - A ce moment là nous trouvions très agréable et distrayant d'aller dépenser les sis sous octroyés pour trois semaines de bons points et d'acheter chez Mademoiselle LAPORTE, l'unique épicière-mercière-buraliste de tabac e TURSAC - un couteau, sans lequel on ne saurait vivre heureux à la campagne.

Comme jeux des bicyclettes un tonneau d'arrosage monté sur roues un chariot Suisse, nous avions encore une paire d'échasses un croquet, des boules, des crosses pour jouer au Hockey avec nos anglaises et même Monsieur l'Abbé. Avec quelle astuce nous essayions de placer une sensationnelle mêlée, afin de retarder de quelques minutes la fin des récréations.

A l'inverse du grand-père FLEURIEU nous n'avions que rarement des hôtes à demeure à part l'oncle Henri de BOURDEILLES sa soeur Claire de CHABANES et quelques fois l'oncle Raoul de PIBRAC.

Les distances étaient longues entre les châteaux voisins et l'on allait une fois par saison chez les cousins CARBONNIER de MARZAC à Saint-Cyprien, chez l'oncle Marc et la tante Marie de MARZAC à Puymatin, ou chez les BEAUMONT de SAINT-CYPRIEN ou du ROC.

Quand au contraire on les recevait à la maison, c'étaient des préparatifs culinaires savants, car on était gourmand en Périgord. Le foie gras, la truffe, les sauces soubise sous les tendres côtelettes d'agneau, les coupes et toutes sortes de bonnes choses sortaient de la cuisine, si claire, si gaie avec son vaste fourneau central et ses cuivres rutilants.

De temps en temps arrivait en carriole Monsieur le Curé de MANAURIE charmant homme et très bon prêtre, très musicien il avait composé un recueil des vieilles chansons du Périgord et se mettait souvent au piano pour nous les chanter.

Le Curé de TURSAC lui, venait de fondation déjeuner le jeudi matin. Il était grand chasseur et s'appelait l'Abbé CASSE un nom prédestiné!

Comme on recevait, par chemin de fer, un colis de viande chaque semaine, maman organisait ses menus pour consommer d'abord les morceaux qui "n'aimaient pas attendre" - C'était bien longtemps avec les frigidaires et l'on s'aperçut une année que tous les jeudis matin on servait du ragoût de mouton.

Pauvre Monsieur le Curé ! Condamné chaque semaine au même plat de résistance.

Les fêtes de Noël et du jour de l'an étaient de grandes joies préparées longtemps à l'avance avec l'arrivée des catalogues de Paris, où l'on choisissait le cadeau à demander au "petit Jésus" où maman pointait dans un petit carnet, chaque année les cadeaux à faire aux métayères - un jupon à la femme de Turou, une pèlerine à celle de Lancepleine, un caraco de laine à la femme de François Saint Jean.

Tout cela arrivait dans des cartons mystérieux dont on n'avait jamais osé couper les ficelles. On les dénouait et les rangeait bien attachées en petits paquets car on vivait beaucoup sur soi-même et tout pouvait servir.

Ces principes d'ordres et d'épargnes qui nous avaient été inculquées m'ont été bien précieux plus tard pendant la deuxième guerre.

 

Quand venait la veillée de Noël, après avoir été se confesser au Bugues, on mettait au feu du salon la plus grosse bûche, réservée depuis longtemps, car la légende disait que la Sainte Vierge viendrait y réchauffer les petits pieds de Jésus, pendant la messe de minuit.

On partait, souvent à pied, avec des lanternes, le groupe du château rencontrait celui des métairies on se saluait cordialement.

Nous arrivions à l'église où des femmes offraient leurs chaufferettes remplies de braises et couvertes de cendres pour nous réchauffer les pieds - et nous chantions tous les vieux cantiques, dénigrés maintenant, mais qui nous paraissaient si beaux et si touchants.

Papa entonnait "Minuit Chrétiens", "Les anges dans nos campagnes", "l'Adeste Fideles", et tout le monde priait de tout son coeur, avec de bonnes résolutions et la conscience d'être bien imparfaits.

Au retour, nous attendait le réveillon, celui de la cuisine réunissait tout le personnel garde, basse-courrier, jardinier, hommes et femmes de journée en un joyeux repas, et la salle à manger nous paraissait plus gaie plus illuminée que d'habitude même la tête de sanglier empaillée avec ses terribles défenses et sa masse noire faisant moins peur aux tout petits.

Le jour de l'An c'était un échange de voeux et de cadeaux entre le château et les métairies.

Tout le monde venait à Marzac souhaiter la bonne année, apportant des oeufs, un foie gras, un ou deux poulets.

Ils recevaient en échange des vêtements, et pour les enfants des oranges, des pralines, des chocolats et des petites pièces qu'ils serraient bien fort dans leur menottes rougies.

On était loin du vilain film que j'ai eu tant de chagrin à voir, longtemps après Jacquou le Croquant MARZAC n'étant plus à Pierre et qui fut tourné en partie dans notre chère vieille demeure.

Nos parents avaient au dessus de la cuisine leur grande chambre très éclairée par trois fenêtres et gaie avec ses murs tendus de toile fleurie, et la salle de bains attenante avec un chauffe bains au bois!

Mais la chambre de papa où il avait ses vêtements et ses possessions personnelles, était plus mystérieuse avec un lit à baldaquin et un grand bureau aux multiples tiroirs pleins d'hameçons de crins de pêche de bouchons de ligne multicolores - il me montrait parfois l'étui de la pipe de Jean Bart, notre ancêtre direct par sa deuxième femme.

Cet étui très fruste avait été fabriqué par le charpentier du navire. En bois, il ne payait pas de mine, et je crains bien qu'il ait été jeté au moment des partages comme un objet sans valeur.

Il y avait aussi un portrait de Jean BART au salon, le seul connu de ce fameux corsaire et mon frère Pierre l'a actuellement à Saint-Tropez. Après la mort de Pierre nous l'avons réclamé pour en faire don au musée de Dunkerque en 1977 en souvenir de Pierre de Fleurieu commandeur de la Légion d'honneur.

Que de recoins dans cette vieille forteresse à créneaux avec ses cloîtres romans, sa vieille chapelle au rez-de-chaussée d'une tour, ses pièces vastes à poutres apparentes et que d'attraits pour les enfants dans les dépendances  et les communs - le grand hangar, avec sa scierie et ses tours de planches sentant bon la sciure. Le lavoir où plaisantait les filles de métayers engagées pour les lessives.

Et la vacherie où l'on voyait les têtes des bêtes à cornes encadrées par des espèces d'ouverture ovales pratiquées dans la cloison de sorte qu'on les regardait manger leur foin sans le désagrément du fumier de la litière - Une porte de derrière servait aux nettoyages.

Les promenades étaient variées et nombreuses, Pierre, né hardi découvrait toujours de nouvelles grottes, de nouveaux couloirs - on montait sur les collines on allait se chauffer au soleil contre les rochers au delà de la maison de MONTEIL le garde-chasse.

Il avait été ouvrier de scierie un accident malheureux avait endommagé plusieurs doigts de sa main gauche et papa en avait fait son garde.

Il habitait une petite maison, appuyée sur le rocher qui formait le mur du fond comme il y en avait beaucoup en Périgord.

Devant sa porte, une guirlande de têtes de pies et de corbeaux attestait qu'il était redoutable aux animaux nuisibles, quant aux fouines et aux renards, leurs peaux séchaient en attendant d'être vendues.

Sa mère avait, étant bergère, lutté petite-fille contre un loup qui attaquait ses brebis elle avait ôté son sabot pour taper sur le loup qui s'était éloigné, mais elle avait fendu son sabot et sa mère l'avait batture. Il y avait de quoi pleurer devant tant d'injustice!

Il y avait, pour nous raconter des histoires du pays, la vieille PORTILLE qui nous parlait d'un trésor de pièces d'or caché dans un cercueil de pierre, dans une grotte à l'entrée masquée de lierre de l'autre côté de la rivière et nous étions bien près d'y croire!

Il y avait Marie de la Basse Cour qui faisait de si bonnes soupes au chou que nous allions quelquefois nous régaler d'une assiette chez elle, avec sa fille Henriette dite "la Ritou" - qui avait l'âge de Simone. C'était une joie d'avoir doit, chaque jeudi, à une petite terrine couverte, décorée d'un coq et de fleurs naïves où fumait une bonne soupe de campagne, au lieu du porridge et du cacao à l'avoine de nos petits-déjeuners habituels.

Tout en haut du château il y avait la lingerie, immense pièce où travaillaient les femmes de chambre, entre la machine à coudre et la grande table à repasser.

Comme les "petits endroits" étaient à la porte voisine; quand nous avions un gros chagrin de problème trop difficile, ou de gronderie, nous traversions la lingerie et dans la tour attenante dite Tour des Harnais, on gardait des fruits et des sacs pleins de pruneaux délicieux. On en mangeait un et bien souvent ils ont été notre consolation dans les épreuves d'une vie d'écolier.

La journée finie, on faisait la grande prière, devant la commode de notre chambre sur laquelle était posée une grande statue de la Sainte-Vierge couronnée d'étoiles, vêtue d'une robe blanche à dessins dorés et d'un manteau bleu...

Puis, on s'endormait tout recroquevillé contre le froid de l'hiver, en regardant les dernières flammèches qui rougeoyaient à travers la centre dont on couvrait les tisons, espérant en retrouver quelques uns encore rouges le lendemain matin, quand il faudrait rallumer le feu à grands coups de soufflets.


Annexes concernant MARZAC et la famille de CARBONNIER

 

I - Notes sur la famille CARBONNIER de ROFFIGNAC MARZAC

 

Note du père de Fernand de CARBINNIER de MARZAC qui avait épousé Mlle de BOUILLE et a laissé trois enfants qui n'ont pas eu de postérité:

La famille de CARBONNIER, originaire d'après une vieille tradition, de l'Anjou est, depuis le 13ème siècle établie en Agenais en la ville de CASTILLONES. Elle possède une bulle authentique d'avril 1306 par laquelle le Pape Clément V accorde certains privilèges importants à Noble Arnaud de CARBONNIER, avec lequel ils s'était lié alors qu'il était Bertrand de GOT archevêque de Bordeaux.

La famille de CARBONNIER s'est maintenue sans interruption à Castillones d'après diverses et anciennes lettres patentes royales, dont la dernière du Roi Henri IV de décembre 1606 elle a toujours tenu le premier rang dans la noblesse de la Contrée.

 

Annexe II - Souvenirs de MARZAC

Avant la guerre de 1914, j'ai encore connu à MARZAC, Pierre PERIER, le régisseur. Il était le dernier descendant de la famille PERIER, à laquelle nous devions une grande reconnaissance, car c'est grâce à elle que notre ancêtre avait été épargné par la terreur révolutionnaire:

A cette époque, les CARBONNIER de MARZAC étaient aimés et respectueusement estimés de leurs métayers. Mais, des bandes, venues de SARLAT, à une vingtaine de kilomètres de Tursac, notre paroisse, étaient venues hurlantes et furieuses, enlever les châtelains pour les conduire au tribunal.

Le plus jeune des enfants fut caché et adopté par le "PERIER" de l'époque, un métayer.

Quand les "Rouges" étaient dans la région, on rudoyait ostensiblement le petit garçon, on l'envoyait à la fontaine, quérir des seaux d'eau, quand il faisait bien froid on l'injuriait du patois (la vieille langue d'Oc parlée par tous les paysans) afin que personne ne se doute de sa véritable identité.

Les rouges partis, on le servait à part, mettant un torchon propre, en guise de nappe, sur la table et on l'appelait "Monsieur le Comte".

En reconnaissance de son dévouement il devint, la terreur passée, l'Intendant ou Régisseur de la terre de Marzac lui et ses descendants qui s'étendait jusqu'à Saint-Cyprien d'un côté jusqu'au vieux château de REIGNAC de l'autre, environ 1000 hectares.

Le vieux Reignac était construit à flanc de rocher: autrement dit, on avait bâti une simple façade fortifiée devant un de ces grands rochers, autrefois creusés par les eaux et dont l'avancée supérieure formait le toit. On avait utilisé un trou existant dans le rocher pour cheminée.

Inhabité depuis des siècles, il conservait les vestiges d'une petite chapelle, une grande salle où nous allions parfois faire des crêpes avec nos cousines CARBONNIER de SAINT-CYPRIEN. Paule, Elisabeth et Arnaud dernier du nom, tué en 14-18.

Nous étions fiers de posséder cette antique forteresse où les nôtres avaient combattu les Anglais pendant la guerre de cent ans.

Un détail nous amusait les "Commodités" à deux places rudimentaires surplombant la campagne.

Le dernier occupant de REIGNAC fut le peintre FOUJITA protégé par l'oncle Alphonse de FLEURIEU frère de Robert, mon père.

Ce japonais, et un de ses compatriotes KAWAMURA y ont habité quelques mois - encore inconnus et faisant un peu scandale, car ils se baignaient tout nus dans la Vézère qui coule à quelques mètres du château!

 

Annexe III - Illustrations

Notre ancêtre maternel, le capitaine de BUADE de FRONTENAC devint Lieutenant Général des Armées du Roi sous Louis XIV, et mourut à Québec en 1699, étant gouverneur du Canada pour la seconde fois.

Christophe de ROFFIGNAC, conseiller au parlement du Roi, puis Président au parlement de Bordeaux a laissé de savants ouvrages d'histoire du droit (mort en 1530).

Le comte de CHALONS, notre arrière grand-oncle était ambassadeur à Venise, puis en Portugal sous Louis XV. Enfin notre arrière grand-père épousa en première noces Mademoiselle de LABARTHE, petite-fille de Jean BART.

Le chevalier de CARBONNIER, et le comte de TURSAC, nos grands-oncles, étaient Pages de la Reine, à Versailles, et un CARBONNIER de la branche aînée, restée en Lot-et-Garonne était Lieutenant-Colonel du Régiment de la Reine, et devint Maréchal de Camp aux Armées du Roi et Grand Croix de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis.

 

 

 

 

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