A gauche: Ex libris d' Aglaé de Fleurieu née de Sansal, à droite: Aglaé de Sansal.
Les Sanson de Sansal portaient : D'azur au lion d'or accompagné de trois gerbes de blé du même
Aglaë-Philippine-Calyxte Sanson de Sansal
Aglaë-Philippine-Calyxte Sanson de Sansal, née à Paris le 29 août 1773, morte à Montfermeil (Seine-et-Oise) le 6 mai 1840, fille de Philippe-Robert Sanson de Sansal et d'Anne-Félicité Gidouin, mariée à Paris le 10 septembre 1791 à Jean-Jacques Claret de Fleurieu, officier aux carabiniers royaux.
Connue sous le nom de la belle Mme de Fleurieu, sa beauté et son élégance furent célèbres à Paris et à Lyon, et nombre de ses contemporains préféraient sa blonde beauté aux charmes plus sévères de Mme Récamier, sa compatriote.
Trois miniatures de Mme de Fleurieu, née Sanson de Sansal, sont conservées au château de Laye; elles sont signées : Cachon ; G. Henard, 17941 et Augustin. Elle aima les livres et se servit d'un ex-libris gravé dans le même esprit que celui de son mari mais, par un singulier oubli des règles concernant la représentation des armes accolées des époux, l'écusson de la femme occupe la première place réservée d'ordinaire à celui du mari. Cet oubli est sans doutes volontaire, car Aglaë était comme son père quelqu'un d'instable.
Son père Philippe-Robert Sanson de Sansal, veuf, avait épousé Anne Félicité Gidoin la mère d'Aglaë. Ce mariage se fit seulement dix ans après la naissance de leurs enfants. La belle famille de Monsieur de Sansal était fort modeste, le grand père d'Anne Félicité était marchands boulanger et "jaugeur de vin". Hélas l'instabilité dans une famille se transmet souvent entre les générations, en effet, Aglaë et Jean-jacques divorcèrent en 1806. Une autre raison de ce divorce est sans doute les énormes difficultés financières du couple, ces difficultés provoquées par l'affaire Perrache seront rattrapées par la suite, mais elles avaient sûrement laissé de profondes marques chez Aglaë.
Aglaë
acheta le château des cèdres à Montfermeil
en 1813. Elle réhabilite le
château, et aménage la terrasse entourée de tilleuls. Alphonse robert vend à la
mort de sa mère en 1840.
Jean-Jacques lui, habitait à Lyon hormis pendant le siège de la ville par la République, où il logeait à Dortan près d'Oynnax dans l'Ain, sans doute au château de la famille de sa grand mère paternelle. Il fit un voyage de septembre à Juillet 1793 à Paris, sans doute pour voir son fils Alphonse, en pleine terreur! Par exemple, le boucher Marat venait d'être assassiné en Juillet 1793 par la patriote Charlotte Corday.
Ci dessus: château des cèdres
Ci dessus: le château de Dortan